Ainsi donc, le Madrigal poursuit son bonhomme de chemin, depuis 50 ans, et quelqu’en soit le chef de choeur. Depuis sa fondation, ce groupe s’est ingénié à sortir des sentiers battus, à ne pas se contenter d’interpréter le « répertoire », celui que tout un chacun produit, parfois au gré des modes.
Désormais sous la direction de Madeleine Saur, le programme proposé a permis d’entendre une alternance d’oeuvres anciennes et d’oeuvres contemporaines, autour d’un même texte.
Se sont succédés 2 Magnificat ( celui de Thomas Luis Vittoria suivi de celui d’Arvo Pärt), de 2 Super Flumina Babylonis ( celui de Luca Marenzio pour l’ancien et celui de Remi Studer dont la création a eu lieu le samedi et la 2° interprétaion le dimanche) 2 Salve Regina ( Un de musique ancienne pour choeur d’hommes de Giovanni Pierluigi Palestrina, et un contemporain pour choeur de femmes de Javier Busto) et 2 Miserere, (l’illustrissime de Gregorio Allegri à côté d’un contemporain de Andres Lemba).
Le rapprochement d’une oeuvre ancienne et d’une oeuvre contemporaine sur le même texte? une bonne idée qu’on aimerait rencontrer plus souvent dans les programmes de concert!